quinta-feira, 27 de junho de 2013


Dans ces moments-là, on devient un homme révolté ? 
Quand on est militant, on n’est pas révolté. Le révolté est impuissant. Le militant, lui, sait quoi faire, ou du moins il le croit. En tout cas, il a de quoi faire.


Parce qu’il est serein, sûr de ses convictions ?
Je le crois. Ou bien aussi, parce qu’à côté, il a autre chose à réaliser, un travail, une mission, une œuvre.

“Je crois à la mondialité. 
L’Etat-nation n’a pas d’avenir.”

Ce rêve d’indépendance, ou au moins d’autonomie, que vous avez longtemps poursuivi, s’est heurté à la réalité. Les Antillais n’y sont visiblement pas prêts. Vous y croyez encore ?

Je crois à la mondialité. Au mouvement qui porte les peuples et les pays à une solidarité contre les mondialisations et les globalisations réductrices. Etre indépendant, c’est peut-être entrer dans ces mouvements du monde. Je crois aussi aux petits pays, à des mini-nations, regroupées éventuellement dans le cadre de fédérations, et qui peuvent plus facilement mettre en œuvre des mesures réalisables contre l’énorme uniformisation imposée par les grands trusts et les grands Etats. L’Etat-nation n’a pas d’avenir. Il ne provoque que des catastrophes parce qu’il est intimement lié au chaos du capitalisme libéral, qui démantèle le monde et est incapable de l’organiser ou d’en réparer les désastres.

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